lundi 16 novembre 2009

Les TPG

Vendredi matin à 8h, j'ai pris le tram.

Si cette nouvelle, quelque peu anodine, fait l'objet d'un post c'est parce qu'elle revêt pour moi d'un caractère tout à fait exceptionnel. En effet, je n'utilise jamais, ou qu'en de très rares occasions, les transports publics genevois. La raison principale est que j'habite près du centre ville et que par conséquent, je me déplace sans trop d'efforts à pied ou à vélo. Mais la semaine passée, j'ai cassé mon moyen de transport, j'ai donc été obligée d'emprunter les TPG (Transports Publics Genevois).

Il est 7h45 du matin, j'attends le tram. Lorsqu'il arrive, il est bondé, plein à craquer, il déborde. Les portes s'ouvrent, je me faufile tant bien que mal dans cette foule matinale. A côté de moi, deux jeunes femmes survoltées commentent les faits en me regardant du coin de l'oeil. - "Tu te rends compte, il y déjà plus de place et les gens rentrent quand même dans le bus!" L'autre lui répond, - "Ouais, ils pourraient quand même prendre le prochain!" S'ensuivent des commentaires forts inspirés sur la grippe A et ses conséquences terribles dans les tram, le tout accompagné de rires aigus.

Je descends du tram accablée, et maintenant je me rappelle de la vraie ou des vraies raisons qui font que je déteste les transports publics (au risque de me répéter). Lorsqu'on les empreinte on est dépendant d'un horaire, pendant les heures de pointe, on se retrouve collé aux autres usagers, balloté dans tous les sens, et tout le monde sait qu'une centaine de personnes dans un petit espace surchauffé et une quantité d'oxygène limitée, ça sent pas très bon.

La proximité avec des personnes que je ne connais pas, tôt le matin et qui plus est, avec certaines d'entre elles qui pensent faire de l'humour, très peu pour moi! En plus de ça, le billet coûte une fortune! J'ai donc pris mes petits outils, réparé mon vélo et depuis "tout roule".

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